Tobias Mayer a fabriqué cet instrument pour son élève Carsten Niebuhr, qui a effectué des mesures avec lui. Réplique de Dieter Baader, Marbach, 2008.
Tobias Mayer n’a jamais navigué mais il a réfléchi à la solution du problème de la localisation. Entre autres choses, partant de l’hypothèse que les mesures nécessaires gagneraient en précision avec de bons instruments, il a conçu un instrument avec cercle complet qui permettait de mesurer les angles. Avec son „astrolabe“, il a introduit non seulement un nouvel instrument, mais également une méthode nouvelle: la „répétition de la mesure“. Le cercle complet permettait d’effectuer plusieurs mesures à la suite ce qui augmentait la précision.
Le grand instrument à l’autre bout de la vitrine est (tout comme le petit également là) un astrolabe, connu comme instrument de mesure angulaire originaire du monde arabe. C’est un précurseur de ce que Mayer a appelé „Astrolabium“, un cercle complet servant aussi à des mesures angulaires. Le développement ultérieur des instruments astronomiques de mesure angulaire conduisit à une réduction de taille, c’est ainsi que les sextants ne font qu’un sixième de cercle. Voir au rez-de-chaussée le N° 7.
Sont exposés à côté un télescope (probablement de la fin du 19ème siècle) et des boussoles. Pour son élève Carsten Niebuhr qui l’emportera dans son voyage en Arabie, Mayer a fait fabriquer l’instrument de mesure angulaire destiné à l’arpentage qui est fixé sur un piquet en bois que l’on plante en terre.
La carte du Yémen de Niebuhr est tenue jusqu’à aujourd’hui pour un chef-d’œuvre du début de la recherche géographique sur l’Arabie. L’„Astrolabium“, nom donné par Mayer, qui est montré ici est une copie construite par Dieter Baader, ingénieur diplômé de Marbach.
L’original se trouve au „Dithmarscher Landesmuseum“ à Meldorf. Le concept de cercle répétiteur est dérivé de mesures sur le cercle de 360° que l’on répète pour éliminer les erreurs dans les mesures ou les imprécisions dans la division en degrés de l’instrument.